Le 26 novembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié un rapport rassurant indiquant qu’aucun lien direct n’a été démontré entre l’usage du téléphone portable et le développement d’un cancer. Malgré cela, l’agence recommande une approche prudente face à l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par ces appareils.
« Il n’y a pas de preuve scientifique claire d’un lien causal entre l’exposition aux ondes des téléphones portables et le cancer », souligne le rapport.
L’Anses invite à ne pas négliger les incertitudes encore présentes dans ce domaine, notamment sur les effets à long terme de l’exposition répétée aux champs électromagnétiques. Elle recommande par conséquent d’adopter des comportements de précaution, particulièrement chez les enfants et pour une utilisation prolongée.
Alors que l’usage du téléphone portable est massivement répandu, les inquiétudes sur ses effets sanitaires persistent. Plusieurs études antérieures ont tenté de démêler le lien potentiel avec des pathologies comme les tumeurs cérébrales. Ce rapport de l’Anses vient apporter un éclairage actuel, fondé sur un large éventail de données récentes.
« Notre objectif est d’éclairer le public tout en encourageant la recherche pour combler les zones d’ombre restantes », indique le communiqué officiel.
Cet avis de l’Anses souligne que, même en l’absence de preuve d’un risque cancérogène lié aux téléphones mobiles, la prudence reste de mise face à l’exposition aux ondes électromagnétiques, notamment pour les usages prolongés.